Ce petit roman d’espionnage à vu le jour en 1893. Écrit par un auteur Oléronnais, imprimé à Marennes (17), il invite à la découverte d’une l’île d’Oleron jusqu’à lors rarement décrite en littérature.
Un peu plus tôt Victor Hugo, en voyage (1843), découvre l’île d’Oleron : « Une grève de boue, un horizon désert, deux ou trois moulins qui tournent pesamment ; un bétail maigre dans un pâturage chétif ; sur le bord des marais des tas de sels, cônes gris ou blancs selon qu’ils sont recouverts de chaume pour passer l’hiver ou exposés au soleil pour sécher ; sur le seuil des maisons les filles belles et pâles, la fièvre partout ; voilà le petit monde lugubre dans lequel vous vous enfoncez. » (Victor Hugo, En voyage, Alpes et Pyrénées (œuvres posthumes), 1891).
Camille Berdudeau, enfant du pays, à une toute autre vision cinquante ans plus tard : On découvre une île où il fait bon vivre malgré la menace d’espions à la solde de l’Allemagne.
Voyageur dilettante, Louis de Présillac, va devoir les démasquer tout en découvrant l’île. Il va aussi y rencontrer l’amour de sa vie…
Il semble que Camille Berbudeau préparait trois autres romans de la même veine : Les Mystère de l’ile d’Oleron, Un Drame à Boyardville et La Flèche de Saint-Pierre.
Mais pour l’instant pas de trace de ces documents. On reste en veille au cas où…